Un grand merci à Élisabeth Bieuville, alias Lisa Héron, pour cet article, passionnant.
D’où vient la préparation à la naissance ?
Auparavant, les mères et grand-mères transmettaient à leurs filles le savoir personnel et subjectif qu’elles possédaient, et l’on jetait sur les naissances un voile de pudeur dont l’opacité n’avait d’égal que l’ignorance des femmes.
En 1950, le professeur Fernand Lamaze revient d’U.R.S.S. avec dans ses valises une grande nouveauté : la psychoprophylaxie. Sous ce terme peu engageant se dissimule une volonté de vulgariser à grande échelle les connaissances élémentaires entourant le corps et les mécanismes de la naissance dans le but de réduire la douleur causée par la peur et l’ignorance.
Improprement nommée « accouchement sans douleur », cette méthode de préparation restera la seule existante durant de nombreuses années.
En 1970, la généralisation de la péridurale vient perturber le concept de préparation à la naissance. Toujours sur le principe de la
psychoprophylaxie, on se met toutefois bien plus à préparer les femmes à recevoir une péridurale qu’à gérer les douleurs de l’accouchement.
Après 2000, la volonté de se ré-approprier son corps et ses propres décisions va s’étendre à la préparation à la naissance qui va alors énormément se diversifier. D’autant plus que la Sécurité Sociale en rembourse intégralement huit séances.
Qui peut en bénéficier ?
Toutes les femmes enceintes, qu’elles attendent leur premier enfant, leur second ou plus. Généralement, les séances ne débutent pas avant le sixième ou septième mois de grossesse. Bien entendu, dans la plupart d’entre elles, les futurs papas (NDLR : co-parents) peuvent participer.
Auparavant, les mères et grand-mères transmettaient à leurs filles le savoir personnel et subjectif qu’elles possédaient, et l’on jetait sur les naissances un voile de pudeur dont l’opacité n’avait d’égal que l’ignorance des femmes.
En 1950, le professeur Fernand Lamaze revient d’U.R.S.S. avec dans ses valises une grande nouveauté : la psychoprophylaxie. Sous ce terme peu engageant se dissimule une volonté de vulgariser à grande échelle les connaissances élémentaires entourant le corps et les mécanismes de la naissance dans le but de réduire la douleur causée par la peur et l’ignorance.
Improprement nommée « accouchement sans douleur », cette méthode de préparation restera la seule existante durant de nombreuses années.
En 1970, la généralisation de la péridurale vient perturber le concept de préparation à la naissance. Toujours sur le principe de la
psychoprophylaxie, on se met toutefois bien plus à préparer les femmes à recevoir une péridurale qu’à gérer les douleurs de l’accouchement.
Après 2000, la volonté de se ré-approprier son corps et ses propres décisions va s’étendre à la préparation à la naissance qui va alors énormément se diversifier. D’autant plus que la Sécurité Sociale en rembourse intégralement huit séances.
Qui les dispense ?
Seuls les professionnels de santé peuvent dispenser des séances de préparation à la naissance.
Les sages-femmes sont généralement en première ligne, puisque ce sont elles qui accompagnent la majorité des accouchements. En groupe à la maternité ou en individuel en libéral, il est toujours possible de trouver une formule qui convienne aux besoins des couples.
Quelles sont les différentes préparations à la naissance qui existent ?
Il y en a pour tous les goûts ! La psychoprophylaxie existe toujours, bien sûr, et consiste généralement en une ou plusieurs réunion(s) d’information avec une sage-femme de la maternité où la future maman est inscrite. Quant aux autres, elles peuvent être proposées par la maternité, mais le plus souvent, elles sont dispensées par des sages-femmes libérales, que ces dernières accompagnent les naissances ou non.
En voici une petite liste non-exhaustive :
- yoga prénatal
- haptonomie
- piscine
- sophrologie
- chant prénatal
- hypnose
- méthode Bonapace »
J’ajouterais qu’on peut différencier les prépa qui ont pour objectif la gestion de la douleur … des autres! Il sera alors important, selon ton projet de naissance, de bien t’informer en amont.