Les bienfaits du portage physiologique
Porter son bébé, c’est bien.
Savoir pourquoi porter et comment porter c’est mieux!
Les avantages et les bénéfices du portage ne sont plus à démontrer.
Grâce aux dernières découvertes dans le domaine des neurosciences et de la psychologie des enfants, on sait que répondre à leurs besoins, et en particulier leurs besoins de sécurité affective, est bénéfique pour leur développement.
Or, le portage est un fabuleux outil dans ce domaine. Je vous conseille de lire cet article de ma super copine Anabelle, de Graines de Parentillages, qui explique très bien la différence entre Besoins et Désirs, et qui fera taire toutes les personnes toujours très bien intentionnées susceptibles de remettre en question votre façon de faire…
Voici une liste non-exhaustive des bienfaits du portage (en porte-bébé, mais aussi à bras) :
- lien parent/bébé privilégié;
- aide au développement du système vestibulaire;
- fonction thermorégulatrice;
- facilite l’acquisition du langage;
- facilite l’allaitement;
- limite le risque de plagiocéphalie;
- effet thérapeutique en cas de dysplasie de la hanche;
- effet thérapeutique en cas de coliques et reflux gastro-œsophagien…
Nous revenons sur ces points lors des ateliers de portage, mais cet article très complet vous permettra déjà d’aller plus loin.
Ajoutons à cela, le côté ultra-pratique du portage (retrouver ses deux mains peut donner envie de chanter « Libérez, délivreeeeez!!!! ») et le bien-être que cela procure au porteur comme au porté! Le portage permet également de limiter voir supprimer complètement l’utilisation de la poussette!
C’est aussi une pratique ancestrale, qui a juste été mise de côté dans les pays occidentaux dès le XIXème siècle. Et pourtant, 2/3 des bébés sont portés dans le monde!
Et ça n’est pas qu’un comportement humain : les marsupiaux sont bien connus pour porter leur bébé dans leur poche, jusqu’à ce que le petit soit assez fort pour en sortir. Chez nos cousins les chimpanzés, la guenon porte son bébé à bras les 2 premiers mois de sa vie, jusqu’à ce qu’il soit assez fort pour s’agripper lui-même à sa mère.