Archives des naissance respectée - Nova Naissance https://novanaissance.fr/tag/naissance-respectee/ Ateliers de Portage, Sommeil des Bébés, Puériculture, Clermont-Ferrand, 63 Fri, 10 Dec 2021 16:04:38 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.1 https://novanaissance.fr/wp-content/uploads/2021/09/cropped-LOGO-nom-noir2-32x32.png Archives des naissance respectée - Nova Naissance https://novanaissance.fr/tag/naissance-respectee/ 32 32 L’ocytocine https://novanaissance.fr/2021/05/22/locytocine/ https://novanaissance.fr/2021/05/22/locytocine/#respond Sat, 22 May 2021 12:02:00 +0000 https://novanaissance.fr/?p=2815 [SMAR 2021] Thème : « Respecter les besoins de la mère et du bébé quelles que soient les circonstances » Quoi de mieux que d’être bien informé.e et préparé.e pour que les besoins de la mère et du bébé soient respectés quelles que soient les circonstances? Petite Pause Culture rédigée par Élisabeth Bieuville L’ocytocine, l’hormone de l’amour […]

L’article L’ocytocine est apparu en premier sur Nova Naissance.

]]>
[SMAR 2021] Thème : « Respecter les besoins de la mère et du bébé quelles que soient les circonstances »

Quoi de mieux que d’être bien informé.e et préparé.e pour que les besoins de la mère et du bébé soient respectés quelles que soient les circonstances?

Petite Pause Culture rédigée par Élisabeth Bieuville

L’ocytocine, l’hormone de l’amour

Qu’est-ce que c’est ?

L’ocytocine est une hormone sécrétée par l’hypothalamus et excrétée par l’hypophyse, qui agit sur le muscle utérin et les muscles entourant les glandes mammaires. Elle a également un rôle connu chez les êtres humains, notamment en ce qui concerne la confiance, l’empathie, la générosité, la sexualité… Son nom signifie « accouchement rapide » (ocy du grec ôkus : rapide et tocine, tokos : accouchement).

À quoi sert-elle ?

Elle est impliquée dans la reproduction sexuée, tout particulièrement pendant et après la naissance. Elle est libérée en grande quantité pendant le travail (grâce à l’ouverture du col de l’utérus) et permet la contraction régulière de l’utérus jusqu’à la naissance du bébé, ainsi que l’expulsion du placenta. Elle facilite également l’attachement au bébé, les comportements maternels et l’allaitement (elle est sécrétée lors de la stimulation des mamelons). En somme, l’ocytocine intervient dans l’acte sexuel, l’accouchement, l’allaitement et surtout l’attachement !

Oxytocine, Syntocinon et hormone de synthèse

L’ocytocine est indispensable à l’accouchement et à l’expulsion du placenta. Elle permet également à l’utérus de se contracter après la délivrance afin de limiter les pertes sanguines. À cet égard, de l’ocytocine de synthèse est largement utilisée pour renforcer l’action de l’hormone naturelle. Appelée alors oxytocine (Syntocinon étant son nom commercial en France), l’injection d’ocytocine de synthèse est recommandée par l’OMS, la HAS et le Collège des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) lors de la délivrance, c’est-à-dire lors de l’expulsion du placenta, aussi appelée troisième phase du travail, pour prévenir le risque d’hémorragie de la délivrance. Ces recommandations donnent lieu à des injections massives : 92,7% des femmes en reçoivent selon l’enquête périnatale de 2016. Étant donné qu’elle augmente la fréquence et la puissance des contractions utérines, elle est également utilisée au cours du travail pour l’accélérer et réduire la durée totale de l’accouchement. Toutefois, une recherche de l’INSERM a mis en évidence le fait que l’injection d’oxytocine pendant le travail était un facteur de risque d’hémorragie de la délivrance. De ce fait, les recommandations vont plutôt vers un usage modéré de l’oxytocine durant le travail. L’enquête périnatale de 2016 annonce 44% de femmes ayant reçu de l’oxytocine au cours du travail. Elles étaient 58% en 2010.

L’allaitement

L’ocytocine est également une hormone qui intervient dans l’allaitement. En effet, au cours de la tétée, l’ocytocine stimule l’excrétion du lait en favorisant la contraction de muscles entourant les glandes mammaires. De plus, elle permet de développer l’attachement de la mère à son enfant, et par son action sur le muscle utérin, de limiter les pertes de sang en post-partum.

Voilà, tu en sais plus sur cette formidable hormone!

L’article L’ocytocine est apparu en premier sur Nova Naissance.

]]>
https://novanaissance.fr/2021/05/22/locytocine/feed/ 0
L’épisiotomie https://novanaissance.fr/2021/05/20/lepisiotomie/ https://novanaissance.fr/2021/05/20/lepisiotomie/#respond Thu, 20 May 2021 11:53:10 +0000 https://novanaissance.fr/?p=2809 [SMAR 2021] Thème : « Respecter les besoins de la mère et du bébé quelles que soient les circonstances » Quoi de mieux que d’être bien informé.e et préparé.e pour que les besoins de la mère et du bébé soient respectés quelles que soient les circonstances? Petite Pause Culture rédigée par Élisabeth Bieuville L’épisiotomie De quoi s’agit-il […]

L’article L’épisiotomie est apparu en premier sur Nova Naissance.

]]>
[SMAR 2021] Thème : « Respecter les besoins de la mère et du bébé quelles que soient les circonstances »

Quoi de mieux que d’être bien informé.e et préparé.e pour que les besoins de la mère et du bébé soient respectés quelles que soient les circonstances?

Petite Pause Culture rédigée par Élisabeth Bieuville

L’épisiotomie

De quoi s’agit-il ?

L’épisiotomie est une incision du périnée, pratiquée durant l’accouchement, au moment de la sortie de la tête du bébé. À savoir : le périnée est l’ensemble des muscles qui constituent le plancher pelvien et qui permettent de soutenir les organes du petit bassin et d’assurer la continence urinaire et fécale.

Quand l’épisiotomie est-elle pratiquée ?

Généralement :

  • en cas d’extraction instrumentale (forceps, ventouses)
  • en cas de présentation par le siège ou de présentations céphaliques particulières (notamment occipito-sacré)
  • en cas de dystocie des épaules
  • pour les périnées dits « à risque »- en cas de bébé en possible difficulté (prématuré ou présentant des anomalies du rythme cardiaque).

Pourquoi l’épisiotomie est-elle pratiquée ?

Ses bénéfices attendus sont multiples :

  • prévention des déchirures importantes
  • prévention de l’incontinence
  • raccourcissement du temps d’expulsion lorsque le bébé « fatigue ».

Évolution, recommandations, préconisations

Après une période où les gynécologues recommandaient une systématisation de l’épisiotomie, et alors que les taux atteignaient 90% dans les années 1970, de nombreuses voix se sont élevées pour remettre en question l’épisiotomie de routine depuis les années 1980. Le recul que l’on a sur cette pratique a permis de prouver que les bénéfices attendus, notamment la prévention des déchirures graves, n’étaient que rarement atteints, alors que la iatrogénicité (les pathologies directement induites par l’épisiotomie) était importante. Saignements excessifs, infection, suture trop serrée, dyspareunie (douleurs lors des rapports sexuels)…, autant de conséquences qui peuvent avoir un impact majeur sur la vie future des jeunes parents, et en particulier de la jeune maman. En outre, l’incontinence elle-même est parfois provoquée par la section d’un nerf ou des déchirures sur épisiotomie. Partant de ce constat, l’OMS a classé l’épisiotomie de routine dans les actes à éviter. Elle préconise des épisiotomies réalisées au cas par cas et dans le respect du choix des femmes.

Si la France a un peu de mal à faire baisser ses chiffres (20% d’épisiotomies en 2016, avec des disparités importantes en fonction des régions et des établissements), certaines maternités sont arrivées à des chiffres vraiment intéressants, comme Besançon (1%) ou Nanterre (2%).

Comment l’éviter, puis-je la refuser ?

On ne le dira jamais assez : la clef pour accoucher, c’est la mobilité ! Donner naissance allongée sur le dos, les jambes relevées est un tour de force en soi ! La progression du bébé est plus compliquée, les poussées plus difficiles, la douleur plus importante et de fait, le périnée est beaucoup plus sollicité. Le meilleur moyen d’éviter l’épisiotomie reste de pouvoir bouger, ressentir et accoucher dans la position la plus confortable pour la maman. En outre, il est tout à fait possible de refuser l’épisiotomie en établissant un projet de naissance, et en discutant de votre décision durant votre suivi de grossesse à la sage-femme ou au gynécologue qui vous suit et également au soignant ou à l’équipe qui vous accompagnera le jour J.

Et si je déchire ?

Ce qu’il faut savoir sur les déchirures naturelles, c’est que la plupart sont petites et superficielles, contrairement à l’épisiotomie qui coupe en profondeur. Certaines déchirures n’atteignent même pas le muscle du périnée et cicatrisent très vite en quelques jours.

J’ajouterai au propos de Lisa : comme l’on doit vous demander votre consentement avant de pratiquer une quelconque intervention, vous êtes aussi en droit de refuser une épisiotomie le jour de l’accouchement. Ou de l’accepter. C’est à vous de faire des choix éclairés.

L’article L’épisiotomie est apparu en premier sur Nova Naissance.

]]>
https://novanaissance.fr/2021/05/20/lepisiotomie/feed/ 0
Le séjour à la maternité https://novanaissance.fr/2020/08/06/le-sejour-a-la-maternite/ https://novanaissance.fr/2020/08/06/le-sejour-a-la-maternite/#respond Thu, 06 Aug 2020 10:26:26 +0000 https://novanaissance.fr/?p=1994 L’article Le séjour à la maternité est apparu en premier sur Nova Naissance.

]]>

Petite Pause Culture #1 : c’est Elisabeth Bieuville qui a rédigé toutes ces pauses culture pour la diffusion des newletters de l’AANR, il y a quelques années! J’avais à cœur de ne pas les laisser dormir dans les tiroirs, et qu’elles soient utiles au plus grand nombre.

Depuis l’avènement de l’accouchement en maternité, une autre donnée s’est rajoutée aux (r)évolutions engagées par l’hypermédicalisation de la naissance : l’hospitalisationen post-partum, autrement appelé séjour à la maternité. Ce séjour était d’une durée moyenne de sept jours dans les années 1970. Sous la pression des familles, les hospitalisations ont commencé à diminuer dans la durée, jusqu’à atteindre la moyenne de quatre jours que nous connaissons actuellement.

Le séjour à la maternité, à quoi ça sert ?

Certains vous diront « à vous remettre de l’accouchement », d’autres « à vérifier que tout va bien », quand d’autres encore affirmeront que c’est pour « vous apprendre à être parents ». Il faut cependant savoir que l’hospitalisation en post-partum dans le cadre d’un accouchement eutocique (sans complication) n’est généralement pas justifiée. Si une surveillance de la mère et de l’enfant durant les premiers jours suivant l’accouchement est effectivement nécessaire, celle-ci peut tout à fait se faire au domicile de la maman, avec une sage-femme libérale. En outre, l’apprentissage des gestes parentaux et la mise en place de l’allaitement maternel, si celui-ci est souhaité, sont nettement améliorés lorsque les jeunes parents n’ont qu’un seul interlocuteur. L’inconvénient de l’hospitalisation étant le phénomène de roulement des soignants, qui ne vont pas dispenser exactement la même information selon leurs propres formations, croyances et convictions. Au-delà de toutes ces considérations, il ne faut pas oublier que le séjour à la maternité n’est pas gratuit, et que le forfait hospitalisation ne peut être versé aux hôpitaux qu’après un certain délai de présence, variant de 48 à 72h selon les régions.

Mais alors, que disent les recommandations ?

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une durée des séjours « standard » de 72 à 96h pour un accouchement par voie basse, et de 96 à 120h pour une césarienne (mars 2014). La sortie est considérée comme « précoce » en dessous de 3 jours de présence en maternité. Sortir plus tôt est toutefois possible, notamment grâce au dispositif PRADO, initié en 2010 par l’Assurance Maladie, qui permet de mettre en place un suivi à domicile avec une sage-femme libérale. Le mieux est évidemment de trouver une sage-femme acceptant de vous accompagner pour vos soins en post-parrum avant la naissance, mais pas de panique, si vous n’y avez pas pensé et souhaitez finalement rentrer plus tôt chez vous, la plupart des maternités vous proposent de mettre en place ce suivi après l’accouchement. Il faut cependant rappeler que ces sorties dites « précoces » n’interviennent que rarement avant le 2ème jour d’hospitalisation.

Et si je ne veux vraiment pas être hospitalisée, que dit la loi ?

Selon l’article D6124-40 du Code de la santé publique, la surveillance d’un accouchement « se prolonge dans les deux heures qui suivent la naissance ». Passé ce délai, vous êtes donc tout à fait libre de rentrer chez vous, si vous et le bébé ne présentez pas de pathologie et si la naissance s’est déroulée normalement. Attention toutefois : lorsqu’une anesthésie a été posée (péridurale notamment), la sortie peut être retardée le temps que l’effet des produits disparaisse. Dans tous les cas, la loi Kouchner de 2002 vous permet de refuser une hospitalisation que vous ne jugez pas légitime, que ce soit pour vous ou pour votre enfant pour lequel vous détenez l’autorité parentale dès sa naissance.

Quid de la sortie contre avis médical ?

Il est possible que le médecin s’oppose à votre sortie précoce. Les raisons invoquées doivent être écoutées attentivement. Si toutefois, vous estimez que ces raisons ne sont pas suffisantes, alors que vous avez prévu un suivi hors de l’hôpital, vous pouvez sortir après avoir signé une décharge dans laquelle vous indiquez que vous souhaitez quitter l’établissement contre l’avis médical en toute connaissance des risques encourus. Cette décharge permet simplement de signifier que vous avez bien entendu l’opposition du médecin et que celui-ci ne pourra être tenu pour responsable d’une mauvaise information à votre égard.

L’article Le séjour à la maternité est apparu en premier sur Nova Naissance.

]]>
https://novanaissance.fr/2020/08/06/le-sejour-a-la-maternite/feed/ 0